Street art éphémère

© T. Joly
Pendant le confinement, les graffeurs ont investit de nouveaux espaces pour exprimer leur talent. Beaucoup de ces œuvres risquent de disparaître avec le retour à la normale.

Le confinement n’a pas fait que des malheureux. Rues encore plus désertes que d’habitude pendant la nuit et patrouilles de police plus facilement repérables en l’absence de trafic ont permis aux graffeurs de s’adonner à leur passion sans retenue.
D’autant plus que les rideaux métalliques des magasins fermés pour plusieurs semaines ont été pour eux comme des toiles vierges qui ne demandaient qu’à accueillir des œuvres d’artistes.



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 Musées à ciel ouvert
Calligraphies de types wildstyle, bubble, block ou old school, graffitis abstraits ou réalistes, pochoirs, cartoons, personnages, animaux, figures géométriques,… Tous les styles du street art sont représentés et certaines rues sont devenues de véritables musées à ciel ouvert seulement visités par de rares promeneurs. En particulier dans les quartiers populaires de l’Est et du Nord de Paris où cette floraison d’œuvres colorées change l’aspect du paysage urbain.


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 Avenir incertain
Si vous êtes amateur de street art et voulez en voir le plus possible il va falloir vous dépêcher de parcourir les rues de Paris dès que le confinement va s’achever. Bon nombre de ces œuvres risquent en effet de disparaître avec le retour à la normale et la réouverture des magasins car certains propriétaires vont probablement les effacer. Cependant, celles réalisées sur les rideaux métalliques de bars et de restaurants vont encore être visible pendant au moins quelques semaines supplémentaires.


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07 Mai 2020
Thierry Joly