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Fouesnant - les Glénan, tous les plaisirs de la mer |
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Petite ville du sud Finistère, Fouesnant est la porte d’entrée vers 17 km de littoral et le superbe archipel des Glénan. Un paradis pour les amoureux des séjours balnéaires et des activités nautiques.
[ Pratique ]
Y aller
- Route
560 km depuis Paris par les autoroutes A10 et A81 jusqu’à Rennes, puis par la N136, la N165, la D70 et la D783 jusqu’à Fouesnant.
- Train
TGV de Paris Montparnasse à Quimper. Le trajet dure 4 h 30.
Bus 42 de la gare de Quimper jusqu’à Fouesnant.
- Avion
Vols Air France / Hop de Paris Orly à Quimper.
Bus pour Quimper puis Fouesnant ou taxi pour Fouesnant.
Se loger
- Hôtels
Hôtel de la Pointe de Mousterlin
Hôtel de la Pointe du Cap Coz
Hôtel Best Western Cap Coz
Hôtel Belle-Vue, à cap Coz
- Résidences
Résidence HMC Le Domaine des Glénan, à Beg Meil
Résidence Pierre & Vacances Cap Azur, à Cap Coz
Restaurants
L’Auberge du Bon Cidre, à Fouesnant
Le Roudou, à Fouesnant
Chez Alain, à Beg Meil
Le Filmore, à Beg Meil
Le Belle-Vue, à Cap Coz
La Pointe du Cap Coz, à Cap Coz
La Pointe de Mousterlin, à Mousterlin
Bateau pour les Glénan
Vedettes de l’Odet
Tel : 0298570058
www.vedettes-odet.com
Informations
- CDT du Finistère
Tel : 0298762564
www.finisteretourisme.com
- Office de Tourisme de Fouesnant-les Glénan
Tel : 0298511888
www.tourisme-fouesnant.fr
Des plages de sable blanc et des criques rocheuses baignées par des eaux turquoises. Ce genre de paysage fait penser aux Mers du Sud, mais il n’y a pas besoin d’aller si loin pour en profiter. Il suffit d’aller en Bretagne, au large de la côte du Finistère sud, dans l’archipel des Glénan. Neuf îles principales et une myriade d’îlots renommés pour la blancheur de leur sable forment en effet une sorte de cercle autour d’un lagon aux eaux cristallines.
Une île habitée
Quand le soleil brille, cela ressemble étrangement aux Tropiques, à ceci prêt qu’il n’y a ni palmier, ni cocotier et que la température de l’eau est ben plus fraîche.
Un phare et un sémaphore sont visibles sur l’île de Penfret tandis que l’île Cigogne est facilement reconnaissable par son fort bâti en 1756 pour empêcher les pirates anglais de pénétrer dans le lagon. Désormais une propriété privée appartenant au milliardaire français Bolloré, l’île Loc’h possède aussi un repère, une cheminée en brique rouge qui est l’unique vestige d’une usine qui brûlait le varech pour obtenir de la soude.
De nos jours, une seule île est habitée en permanence, Saint Nicolas, la seule reliée au continent par un service régulier de bateau. C’est également la seule où l’on trouve des hébergements et des restaurants ainsi que quelques maisons individuelles bâties avant que la zone ne devienne une réserve naturelle.
Plages de sable blanc
Quelques caseyeurs ont néanmoins le droit d’y pêcher des homards et des crevettes qui se retrouvent bien sûr à la carte des deux restaurants. Le tour de l’île ne fait que deux kilomètres et permet de découvrir des plages virginales et une fleur unique qui a conduit à la création de la réserve naturelle, le narcisse des Glénan qui ne pousse nulle part ailleurs.
Par ailleurs vous pouvez marcher de Saint Nicolas à l’île de Bananec à marée basse quand une langue de sable apparaît entre les deux.
Malgré la beauté du site, le nombre de touristes reste modéré sauf en juillet – août et le premier dimanche de septembre quand se déroule un Pardon de la Mer qui attire les pêcheurs de tout le Finistère. La mer est alors recouverte par leurs embarcations. L’île compte également un centre de plongée sous marine, car les fonds sous-marins sont très beaux et très variés.
Voile et plongée
Les Glénan étant la partie émergée d’une petite chaîne montagneuse jadis reliée au continent, la profondeur ne dépasse pas 5 m autour des îles et 20 m entre l’archipel et la cote. Par contre, côté océan, les fonds sont tout de suite très profonds et il y a de vertigineux tombants. Mais, pour ce qui est du sport, les Glénan sont surtout connus pour l’école de voile homonyme qui ne propose que des stages à la semaine avec hébergement un peu spartiate sur deux des îles.
Administrativement, l’archipel dépend de la petite ville de Fouesnant, situé sur le continent, non loin de Quimper. Blotti autour d’une belle église romane, son centre historique se trouve 3 km à l’intérieur des terres mais le territoire de la commune englobe 17 km de littoral où trois villages se sont transformés en stations balnéaires quand les vacances à la plage sont devenues populaires. Le plus ancien est Beg Meil, à l’origine un petit port de pêche d’où partent aussi aujourd’hui les bateaux pour les Glénan et des excursions de plongée sous-marine.
Fouesnant / Marais de Mousterlin © T.Joly
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Faune et flore diversifiées
C’est devenu un lieu fréquenté par les touristes au début du 20e siècle, d’où les nombreuses villas Belle Epoque qui jalonnent la côte et la pointe homonyme où alternent petites plages, rochers et de belles dunes. À l’Ouest, le littoral est un paradis pour les amateurs de bronzage en toute tranquillité grâce à deux immense plages de plusieurs kilomètres de long séparées par la pointe rocheuse de Mousterlin où se trouvent quelques hébergements et restaurants ainsi qu’une minuscule jetée. La première de ces plages est adossée à une digue construite au début du 20e siècle en même temps que des vannes pour assécher les terres. La majeure partie du polder ainsi créé est utilisée pour l’agriculture, mais il subsiste une vaste zone humide classée réserve naturelle, le marais de Mousterlin qui possède une faune et une flore très diversifiées.
Falaises et criques rocheuses
La plage la plus à l’Ouest et son ruban de petites dunes séparent l’océan d’une lagune appelée la Mer Blanche qui doit ce nom au sable éclatant qui borde son pourtour. À marée basse, la mer se retire presque entièrement laissant derrière elle des marécages sableux qui attirent de nombreuses espèces d’oiseaux.
De l’autre côté de Beg Meil, en direction du nord est, la cote est totalement différente, plus sauvage, plus accidentée avec une succession de falaises, de criques rocheuses et de petites plages. Des paysages que l’on découvre au mieux à pied en suivant le Sentier des douaniers qui longe la mer. Après quelques kilomètres, il atteint la plage de Cap Coz et le village du même nom ou se trouve un large choix d’hébergements et de restaurants.
Fouesnant / Anse de Penfoulic © T.Joly
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Balades en kayak de mer
La plage s’achève le long d’une langue de terre qui sépare la mer d’un vaste estuaire aux eaux peu profondes, l’anse de Penfoulic.
À marée base, elle se transforme en une vasière qui attire de nombreux oiseaux et le meilleur moyen pour les approcher est de faire une balade en kayak de mer. Le club nautique de Cap Coz loue ces embarcations ainsi que des voiliers et des planches à voile. Des cours et des excursions sont également proposés. Entre deux séances de bronzage ou de baignade, vous pouvez aussi faire une promenade à pied ou à vélo l’intérieur des terres, un paysage de bocage où se trouvent des chapelles, des calvaires, un moulin à marée ainsi que le beau Manoir de Penfoulic. Profitez en pour faire un arrêt à la cidrerie locale, la région est réputée produire l’un des meilleurs cidres de France.
03 Octobre 2013
Thierry Joly
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